Le gouvernement libéral va de l'avant avec le projet de maternelle quatre ans du gouvernement Marois, tout en retardant l'inauguration de son nouveau programme d'histoire au secondaire.

Le ministre de l'Éducation Yves Bolduc a profité d'une présentation en commission parlementaire, cet avant-midi, pour annoncer les orientations générales qu'il se donne pour les douze prochains mois.

«Quand on pense à aider les plus démunis, le modèle des maternelles 4 ans c'est vraiment un succès», a reconnu le ministre, qui a qualifié le projet du gouvernement péquiste d'«excellent». «La décision qui a été prise, c'est de le généraliser», a-t-il confirmé.

Dès septembre prochain, environ 75 classes de maternelle destinées aux enfants de 4 ans issus de milieux défavorisés devaient être mises sur pied.

«Le plan pour cette année, c'est que chaque commission scolaire ait une classe de maternelle 4 ans», a dit Yves Bolduc.

Quant à la réforme de l'enseignement de l'histoire au secondaire mise de l'avant par l'ex-ministre de l'Éducation Marie Malavoy, M. Bolduc a dit se trouver dans l'obligation de reporter le lancement des premiers projets-pilotes.

«Les recommandations des experts au ministère étaient de retarder l'entrée en vigueur du programme», a relaté M. Bolduc, expliquant ce délai permettrait de «s'assurer que les volumes soient prêts, que la méthode pédagogique soit prête».

Contrairement à certains détracteurs du nouveau cours d'histoire, le ministre de l'Éducation a refusé de critiquer son contenu ou l'accent qu'il place sur «l'histoire nationale» du Québec. «Il n'y avait pas de politique dans le contenu, a assuré M. Bolduc. J'ai endossé le contenu tel quel.»

Le ministre de l'Éducation a aussi dit vouloir faire de la qualité de l'air dans les écoles une priorité de son ministère, en investissant 30 millions pour étudier et résoudre ces problèmes.