«La balle est dans leur camp», a déclaré Marie Malavoy, ministre de l'Éducation, à la sortie d'une rencontre ce midi avec les représentants des commissions scolaires au sujet des hausses salées de taxes.

Les deux parties ont convenu de se revoir dans deux semaines. À ce moment-là, «ce seront elles (les commissions scolaires) qui arriveront avec des pistes de solution», a précisé Mme Malavoy. 

La première ministre Pauline Marois, qui était présente, s'est contentée de dire aux journalistes qu'une autre rencontre avait été fixée, refusant d'en dévoiler davantage. Même chose pour Josée Bouchard, présidente de la Fédération des commissions scolaires qui, après maintes sorties dans les médias la semaine dernière, n'a pas soufflé mot ce midi.   

David D'Aoust, président de l'Association des commissions scolaires anglophones du Québec, a été plus loquace. Pour illustrer le climat de travail de la matinée, il a déclaré que les parties avaient l'air d'«un jeune couple en instance de divorce où chacun des deux trouve qu'il a raison».

Si un remboursement de taxes n'est pas envisagé, Mme Malavoy a souligné qu'un crédit de taxes pour des années ultérieures était toujours dans l'air.

Mme Malavoy se montre convaincue que les commissions scolaires pourraient encore dégager des économies en puisant davantage dans leurs surplus, en regroupant des services ou en resserrant leurs dépenses.

Fait à noter, a-t-elle précisé, «toutes ne sont pas dans le même sac. Certains ont fait leurs devoirs sans refiler la facture aux contribuables».

À moyen terme, Québec, a souligné la ministre Malavoy, souhaite réfléchir «à l'ensemble du système de taxation scolaire».