Les revendications étudiantes ne doivent pas quitter l'écran radar du gouvernement, alors que les chantiers post-sommet sur l'enseignement supérieur se poursuivent et que différents enjeux émergent des discussions sur l'aide financière aux études.

C'est ce que déclare Paul-Émile Auger, secrétaire général de la Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ), ajoutant qu'il reste encore beaucoup à faire.

Selon lui, l'un des enjeux est la «persévérance» des étudiants et les nombreux facteurs qui font en sorte que plusieurs abandonnent leurs études.

Il remet en cause la qualité de l'encadrement et du soutien aux étudiants, notamment ceux qui présentent des «parcours différents», notamment ceux qui sont parents. Selon Paul-Émile Auger, il ne s'agit plus d'une situation marginale.

Pour la TaCEQ, le défi sera de suggérer des recommandations afin de mieux supporter ces étudiants qui composent avec d'autres défis, tout en étudiant.

Le sujet n'est pas propre à la TaCEQ. Déjà, des associations étudiantes universitaires ont commencé à sonder le terrain. C'est le cas de l'Association étudiante de l'Université du Québec à Trois-Rivières qui consulte ses membres sur leurs besoins alors qu'une halte-garderie doit bientôt voir le jour.