La ministre de l'Éducation, Marie Malavoy, garde le cap sur l'implantation progressive de la maternelle à 4 ans dès septembre, malgré les problèmes que soulèvent les commissions scolaires.

Il n'est «absolument pas» question de revoir le plan, a-t-elle souligné, hier, en marge de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres. Cette dernière avait été devancée en raison du départ de Pauline Marois pour Davos la journée même.

Comme promis en campagne électorale, le gouvernement Marois veut instaurer de façon progressive la maternelle à 4 ans à temps plein dans les milieux défavorisés. Or, comme l'a révélé La Presse lundi, la Fédération des commissions scolaires du Québec estime qu'il y a plusieurs embûches à la réalisation de ce projet, notamment un manque de locaux et de personnel. Le financement ne serait pas non plus au rendez-vous: les écoles qui ont déjà la maternelle 4 ans à temps partiel auraient les mêmes budgets pour les administrer à temps plein.

Mais pour Marie Malavoy, «le projet chemine très bien», le Conseil des ministres doit l'adopter sous peu. La ministre prévoit une déclaration «dans quelques semaines», alors qu'elle annoncera quelles seront les premières écoles à offrir la maternelle à 4 ans à temps plein. Elle n'a voulu donner aucun détail pour l'instant.