Les enseignants des écoles primaires publiques de l'Ontario ont offert de stopper les grèves tournantes déclenchées plus tôt ce mois-ci afin de protester contre le projet de loi 115 - mais ce, à condition que les libéraux s'engagent à ne pas imposer de nouveaux contrats avant l'élection d'un nouveau premier ministre, le mois prochain.

Le président de la Fédération des enseignants du primaire, Sam Hammond, a déclaré que ses membres cesseront «toutes les grèves tournantes si le ministre de l'Éducation de l'Ontario n'impose pas de convention collective le 31 décembre ou plus tard dans le cadre du projet de loi 115».

La ministre de l'Éducation de la province, Laurel Broten, n'a pas dit si elle comptait imposer des contrats le 1er janvier. Elle a simplement précisé qu'elle avait l'option de le faire en vertu du projet de loi 115.

La législation prévoit un gel des salaires pour la majorité des enseignants, limite l'accès à leurs journées de congé et restreint leur droit de grève.

Laurel Broten a publié un communiqué qui ne fait pas mention de l'offre de Sam Hammond. Dans sa déclaration, elle encourage les professeurs à utiliser les dix prochains jours pour tenter de conclure des ententes avec les commissions scolaires avant la date butoir du 31 décembre.

Sam Hammond n'a pas voulu dire que ferait la Fédération des enseignants du primaire si Broten imposait des conventions collectives le 1er janvier. Il a cependant averti que cela causerait encore plus de maux de tête aux parents et aux élèves.