Après un printemps et un été tumultueux, les associations étudiantes de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) réfléchiront toute la fin de semaine aux positions à adopter pour les prochains mois.

Les représentants étudiants veulent notamment se préparer pour un éventuel sommet sur le financement de l'éducation post-secondaire, promis en campagne par le Parti québécois de Pauline Marois. C'est à la suite de cette rencontre que le gouvernement décidera du niveau des frais de scolarité.

Le conseil exécutif de l'ASSÉ, par exemple, propose d'exiger que «le sommet soit composé au moins aux deux tiers d'associations étudiantes et syndicales». L'association étudiante du Collège de Maisonneuve, pour sa part, veut y défendre «la gratuité scolaire, l'autogestion des établissements d'enseignement post-secondaire et un modèle d'éducation différent, de qualité, public, libre de l'entreprise privée et de la marchandisation».

Les associations étudiantes devront aussi se prononcer sur la possibilité de tenir une réunion de concertation réunissant toutes les tendances du mouvement étudiant, un événement rare. Il s'agirait d'une occasion pour «faire le bilan de la grève de 2012» et «d'établir une stratégie commune en prévision du Sommet».

«Ça pourrait être une bonne occasion pour les associations d'en discuter, a expliqué la porte-parole Camille Robert à La Presse, la semaine dernière. C'est aussi pour voir les perspectives de mobilisation à plus long terme.»

Les militants étudiants discuteront aussi de la possibilité de tenir une journée de grève mensuelle, soit le 22 de chaque mois. «C'est important pour les étudiants et les étudiantes de continuer la mobilisation», avait affirmé à ce sujet Mme Robert.