Les quelque 1700 éducatrices des centres de la petite enfance (CPE) affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) vont à leur tour exercer des moyens de pression dès lundi à travers des opérations de visibilité et de sensibilisation des parents.

Il n'est toutefois pas question d'arrêts de travail, pour l'instant.

Les éducatrices de la CSQ veulent ainsi accélérer les négociations avec les employeurs et le gouvernement.

Les moyens de pression toucheront de lundi à jeudi une trentaine de CPE situés dans les régions du Grand Montréal, de Québec, de l'Estrie et de l'Abitibi-Témiscamingue.

Les éducatrices installeront des fanions devant leurs centres. Il y aura également distribution d'un tract aux parents afin de faire le point sur les négociations et solliciter leur appui.

Des demandes majeures toujours en suspens, selon la présidente du syndicat Sylvie Tonnelier.

Tout en soulignant que les négociations progressent sur la bonne voie, Mme Tonnelier explique que certains points considérés comme essentiels par les membres ne sont toujours pas réglés. Il s'agit notamment des demandes liées à l'amélioration des services aux enfants ayant des besoins particuliers, à la formation et au perfectionnement, à la sous-traitance et à la représentativité au conseil d'administration.

De leur côté, les quelque 8500 éducatrices de CPE affiliées à la CSN ont conclu une entente en février.