Les travailleuses de 119 centres de la petite enfance affiliées à la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN tiendront lundi une journée de grève afin de faire avancer les négociations.

Il s'agit des membres de Montréal, de Laval, de la Montérégie, du Centre-du-Québec et de la Mauricie, où oeuvrent en tout quelque 2600 syndiquées.

Les questions monétaires, négociées au niveau national, demeurent le principal point en litige.

À l'échelle régionale, les questions de la stabilité du personnel et du droit de gestion demeurent les enjeux à négocier.

Le mouvement de grève pourrait atteindre l'ensemble du Québec vendredi prochain alors que les travailleuses de CPE de toute la province se prononceront mardi sur un autre arrêt de travail d'une journée.

Du côté de l'Association patronale des CPE (APCPE), on estime que le recours à la grève, aussi bien localement qu'à l'échelle nationale, est prématuré, puisque les négociations vont bon train et que des progrès sont réalisés.

La représentante de l'APCPE de Montréal et Laval, Sylvie Ricard, a estimé que les ententes pourraient être conclues rapidement, en une ou deux journées de négociations. Les prochaines journées de discussions sont prévues les 14 et 29 février.

La représentante des syndiquées, Louise Labrie, explique que des «pas-de-géant» devront être faits pour éviter un débrayage national.

Elle affirme que les travailleuses sont exaspérées, après deux ans sans convention collective.

Selon l'APCPE, 500 familles seront touchées par la grève de lundi.