Un conflit de travail se profile à l'École nationale de police du Québec, située à Nicolet.

Les travailleurs membres du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), se sont prononcés cette semaine en faveur de la mise en place de différents moyens de pression pouvant mener jusqu'à la grève générale illimitée.

Le président régional du SFPQ pour la région Centre-du-Québec/Estrie/Mauricie, Luc Légaré, croit que le vote témoigne de la volonté des syndiqués d'aller jusqu'au bout.

Le contrat de travail des employés de l'École nationale de police du Québec est échu depuis mars dernier. Le syndicat affirme que les négociations avec l'employeur piétinent.

M.Légaré soutient que parmi les points en litige figurent les augmentations salariales et les primes, la titularisation des emplois occasionnels, le plan de classification et l'aménagement du temps de travail.

Le SFPQ représente plus de 200 travailleurs de l'École nationale de police du Québec.