Des négociations s'amorcent ce lundi entre le gouvernement du Québec et des syndiquées oeuvrant dans des Centres de la petite enfance (CPE).

Les représentants de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) doivent déposer à Québec leurs demandes nationales. Ces demandes portent sur les salaires, les retraites, les assurances collectives, les droits parentaux, les enfants ayant des besoins particuliers, ainsi que sur la formation et le perfectionnement.

En ce qui concerne les salaires, la partie syndicale demande des augmentations annuelles de 3,75 pour cent pour la période allant du 1er avril 2010 au 31 mars 2013. Pour les deux années suivantes, les hausses équivaudraient aux augmentations consenties au secteur public pour la même période.

Parmi les autres demandes, il y a celles qui concernent les services offerts aux enfants ayant des besoins particuliers.

La vice-présidente de la CSQ, Louise Chabot, croit que les négociations se présentent dans un contexte favorable aux revendications légitimes de ses membres. Elle estime qu'il est temps que le personnel spécialement formé pour voir à l'éducation des enfants soit rémunéré en conséquence.

Pour sa part, la présidente de la FIPEQ-CSQ, Sylvie Tonnelier, fait valoir que la plupart des CPE bénéficient d'une situation financière avantageuse qui doit se refléter dans une certaine mesure dans les conditions de travail.

Ces demandes sont présentées dans le cadre d'une rencontre avec des représentants de la Mutuelle provinciale de négociation collective des CPE et ceux du ministère de la Famille et des Aînés. La Mutuelle est une association d'employeurs qui représente 23 CPE.

Parmi les employées concernées par ces négociations figurent des éducatrices, des éducatrices spécialisées, des aides-éducatrices ainsi que des responsables en alimentation, de même que du personnel de soutien et administratif.