Les membres de l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal se sont prononcés mercredi soir en assemblée sur le renouvellement de la convention collective en rejetant à 65 pour cent le projet d'entente économique et à 68 pour cent le projet d'entente sectorielle.

L'entente sectorielle régit les clauses relatives aux conditions de travail telles les règles de formation de groupe et les modalités d'attribution des postes alors que l'entente économique concerne les clauses relatives aux régimes de retraite et d'assurance ainsi que le traitement salarial.

Par voie de communiqué, le président de l'Alliance, Alain Marois, a déclaré que le projet d'entente sectorielle ne répond pas suffisamment aux demandes syndicales formulées même s'il contient des gains notamment en ce qui concerne l'accès à la permanence aux secteurs de la formation professionnelle et de l'éducation des adultes ainsi que le soutien aux élèves en difficulté dans tous les secteurs.

La position des enseignantes et enseignants de la Commission scolaire de Montréal sur le projet d'entente économique est la même. Les membres de l'Alliance ont rejeté l'offre d'une augmentation salariale de six pour cent sur cinq ans assortie d'une clause de croissance alors que les demandes syndicales étaient de 11,5 pour cent sur trois ans.

Les deux mandats adoptés par l'Assemblée générale de l'Alliance seront consolidés aux mandats des huit autres syndicats affiliés à la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) à l'occasion d'une réunion d'instance qui se tiendra ce vendredi.

L'Alliance des professeures et professeurs de Montréal représente les quelque 8000 enseignantes et enseignants des écoles primaires et secondaires ainsi que des centres de formation professionnelle et d'éducation des adultes de la Commission scolaire de Montréal.