La ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a salué la présentation du rapport Ménard sur le décrochage scolaire, mardi, affirmant qu'il n'y avait pas de solution unique et que tous les intervenants devaient se mobiliser, région par région.

Mme Courchesne n'a pas annoncé de nouveaux investissements pour contrer le décrochage scolaire à la suite du dépôt du rapport du groupe dirigé par le président de la Banque de Montréal, Jacques Ménard.

La ministre a affirmé qu'au-delà des sommes déjà investies, il fallait s'attaquer au problème région par région, école par école, commission scolaire par commission scolaire.

Elle a soutenu qu'il fallait «changer la tendance» et «personnaliser notre action».

La ministre a salué la recommandation de mener des projets pilotes qui cibleraient les enfants de moins de cinq ans, en milieu défavorisé, afin de permettre une meilleure intégration à l'école primaire.

Mme Courchesne a rappelé qu'il fallait rapprocher les Centres de la petite enfance (CPE) des commissions scolaires et surtout de l'école.

Aux côtés de Mme Courchesne, le ministre de la Famille, Tony Tomassi, a parlé de l'importance de collaborer avec des dirigeants d'entreprises pour éviter que les jeunes travaillent plus de 20 heures durant leurs études et pour les encourager à aller jusqu'au bout de leur formation.