Les professeurs de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) ont reçu , hier, l'appui d'une dizaine de syndicats des autres universités à l'occasion de leur journée de grève.

Les quelque 1000 professeurs et maîtres de langue de l'UQAM, dont la convention collective est échue depuis le 31 mai 2007, ont débrayé toute la journée d'hier pour protester contre la lenteur des négociations avec la direction.

 

Sur l'heure du midi, les présidents de huit syndicats de professeurs sont venus appuyer leurs confrères lors d'un rassemblement au pavillon Judith-Jasmin. La Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université et le syndicat des étudiants employés de l'UQAM ont également exprimé leur solidarité. «Ces appuis démontrent que nous ne sommes pas isolés», s'est réjouie la présidente du Syndicat des professeurs de l'UQAM, Michèle Nevert.

La demande principale du syndicat porte sur l'embauche de 300 nouveaux professeurs. Le syndicat souhaite également obtenir des conditions salariales équivalentes à celles de leurs collègues des autres universités québécoises.

«Les professeurs de l'UQAM sont les moins bien rémunérés au Québec, et nous avons le ratio professeur-étudiants le moins bon», a déploré Mme Nevert.

Aux portes, des piquets de grève «symboliques» ont été érigés pour rappeler les revendications des professeurs. Les chargés de cours, qui sont chapeautés par leur propre syndicat, travaillaient comme à l'habitude, hier.

Le syndicat des professeurs de l'UQAM détient des mandats de grève pour trois autres jours (25, 27 février et 10 mars) qu'il pourra exercer s'il le juge opportun. Lundi dernier, les professeurs n'ont pas donné leurs cours en guise de protestation, mais aucun piquet de grève n'a été érigé.