Les sept écoles évangéliques qui ont eu un permis l'an dernier pour donner l'enseignement primaire en ont aussi obtenu un pour le secondaire, valide cette année seulement. Contrairement à ce qui a été écrit la semaine dernière dans La Presse, ces écoles ne reçoivent plus les élèves du secondaire dans l'illégalité.

Existant illégalement depuis 20 ans dans certains cas, ces établissements «n'étaient pas autorisés à offrir, en 2007-2008, des services d'enseignement au secondaire», a indiqué hier Stéphanie Tremblay, porte-parole du ministère de l'Éducation. Cela ne les a pas empêchés de le faire.

 

Ils ont déposé une deuxième demande de permis pour le secondaire, qui a été acceptée pour l'année scolaire en cours. «On a un permis pour le secondaire», a indiqué hier Claude Vachon, président de l'Association des église-écoles évangéliques du Québec (AEEQ). «C'est valide jusqu'au 30 juin 2009», a confirmé Mme Tremblay.

Rappelons qu'en vertu d'une entente avec le Ministère, ces écoles utilisent à la fois du matériel scolaire évangélique conçu au Texas et le programme officiel québécois. La Presse avait téléphoné aux écoles évangéliques, s'était présentée dans deux d'entre elles et avait laissé trois messages à leur avocat, sans obtenir de réponses de leur part jusqu'à hier.

Selon M. Vachon, les sept écoles n'ont jamais été clandestines, puisqu'elles négocient avec le gouvernement depuis 20 ans. «Le gouvernement nous a toujours tolérés, a-t-il dit. On avait comme une espèce de moratoire, une entente avec eux... Si, récemment, on n'avait pas eu de permis, là ils nous auraient fait fermer. Mais c'est fort de dire qu'on était clandestin, parce que le gouvernement sait très bien combien d'élèves on a et où on est.»