Une conférence internationale sur le sort de l'Afghanistan après le départ des derniers soldats étrangers, en 2014, a lieu ce lundi, en Allemagne.

Le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, figurera parmi les représentants de quelque 100 pays et organisations internationales qui y assisteront. Une soixantaine de ses homologues y seront, dont la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton.

Avant le début de la rencontre, le ministre Baird a mentionné que le Canada entendait oeuvrer aux côtés de ses alliés à la sécurisation des investissements réalisés au cours des dernières années en Afghanistan par les étrangers et par les Afghans eux-mêmes.

L'Afghanistan demeure en proie à une importante instabilité politique, notamment nourrie par l'insurrection des talibans. De plus, la crainte d'une profonde crise financière après le départ des étrangers persiste.

Au surplus, l'un des plus importants acteurs pour l'avenir de l'Afghanistan, le Pakistan, n'assistera pas à cette conférence. La puissance nucléaire voisine de l'Afghanistan veut ainsi protester contre la frappe aérienne menée le mois dernier du territoire afghan par les forces de l'OTAN qui a causé la mort de 24 soldats pakistanais.

Après la Conférence de Bonn sur l'Afghanistan, le ministre Baird se rendra à Vilnius, en Lituanie, pour participer à la conférence ministérielle de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui regroupe 56 États.

Jeudi, il sera à Bruxelles afin d'assister à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Alliance atlantique (OTAN).

Enfin, vendredi, le ministre Baird participera à une autre conférence ministérielle à La Haye, aux Pays-Bas, qui, dans ce cas, sera consacrée à la liberté sur l'Internet.