Une erreur humaine et une piètre zone d'atterrissage expliquent l'écrasement d'un hélicoptère Griffon canadien CH-146 qui a tué deux militaires de la base de Valcartier, le 6 juillet 2009, en Afghanistan.



Le rapport définitif de la commission d'enquête, publié ce mercredi, émet aussi 18 recommandations en matière de normes et de procédures opérationnelles, d'entraînement, de l'utilisation de l'équipement et de mesures de sécurité. Douze d'entre elles ont déjà été mises en oeuvre, selon les autorités militaires.

Les victimes de l'écrasement de l'hélicoptère Griffon ont été le caporal-chef Pat Audet, qui appartenait au 430e Escadron tactique d'hélicoptères basé à la Base des Forces canadiennes de Valcartier, et le caporal Martin Joannette, qui était rattaché au 3e Bataillon, Royal 22e Régiment aussi basé à la Base de Valcartier, près de Québec. Ils étaient respectivement âgés de 38 et de 25 ans.

Trois autres militaires canadiens avaient été blessés mais ils étaient parvenus à quitter les lieux de l'écrasement par leurs propres moyens.

L'accident s'est produit en après-midi sur une base d'opérations avancées de Tarnak Va Jaldak, dans la province de Zabul, au nord-est de la ville de Kandahar.

L'enquête sur cette tragédie a été commandée le 23 juillet 2009 par le lieutenant-général Marc Lessard, Commandant du Commandement de la Force expéditionnaire du Canada.