Le commandant des troupes canadiennes en Afghanistan fait l'objet d'une enquête après que son fusil d'assaut se fut déchargé contre toute attente à la base aérienne de Kandahar.

Selon le brigadier-général Daniel Ménard, l'officier visé par cette enquête, on ignore encore s'il s'agit d'un incident purement accidentel ou d'une défaillance de son équipement.

Personne n'a été blessé et rien n'a été abîmé à la suite de l'incident, survenu le 25 mars, et que le brigadier-général Ménard a relaté de son propre chef aux journalistes samedi.

Le général quitte fréquemment la zone protégée pour visiter les troupes se trouvant aux bases d'opérations avancées à Kandahar.

Il n'a pas voulu donner plus de détails au sujet de l'incident, car il fait l'objet d'une révision du Service national des enquêtes des Forces canadiennes.

S'il devait s'agir d'une décharge accidentelle, le brigadier-général Ménard, en vertu de son titre, devra automatiquement comparaître en cour martiale et pourrait se voir imposer une amende.

Les Forces canadiennes traitent avec beaucoup de sérieux les questions relatives à la sécurité des armes à feu et le brigadier-général Ménard rappelle qu'il n'est pas différent de ses soldats, d'où la nécessité d'instaurer cette enquête à son sujet.

On ignore combien de temps durera l'enquête.