Des jeunes femmes qui fréquentent une école de Kandahar, en Afghanistan, financée en partie par le Canada, risquent des représailles de la part des talibans qui s'opposent à ce qu'elles veuillent acquérir des compétences pour faciliter leur évolution sur le marché du travail.

Des centaines d'étudiantes fréquentent le Centre communautaire afghano-canadien de Kandahar pour y apprendre l'anglais, l'administration des affaires, ainsi que l'informatique et les technologies de l'information. Elles peuvent même y suivre des cours en ligne à distance donnés par un institut de technologie de Calgary (Southern Alberta Institute of Technology).

Mais elles risquent toujours les attaques des combattants talibans dogmatiques qui menacent d'user de violence pour contrer l'éducation des femmes.

Trois jeunes étudiantes ont été tuées plus tôt cette semaine dans une explosion survenue devant une école de filles dans le nord-ouest du Pakistan, un pays voisin où les talibans sévissent également. Trois soldats américains sont aussi morts dans cette explosion qui a, par ailleurs, partiellement détruit l'école des jeunes filles.

La direction du centre communautaire de Kandahar soutient que la menace est toujours présente, mais que l'école prend des précautions pour protéger ses étudiantes.