SOS-Richelieu poursuit son travail d'aide sur le terrain mais déplore que l'implication de plusieurs décideurs gouvernementaux ne soit pas à son maximum.

Dans un communiqué émis vendredi, le président de SOS-Richelieu, Michel Fecteau, a voulu faire le point sur les efforts consentis jusqu'ici par son organisme à la suite des inondations du printemps dernier en Montérégie.

SOS-Richelieu, qui avait déjà déboursé tout près d'un million de dollars pour la Grande Corvée de nettoyage, a ainsi versé environ 215 000 $ d'aide aux personnes dont la demande a été évaluée et acceptée.

Au début du mois, par exemple, une somme de 25 000 $ a été versée à six familles pour soutenir la reconstruction de leur domicile. Environ 30 000 $ ont été distribués sous forme de cartes-cadeaux pour l'achat de vêtements, et plus de 7500 $ en bons d'achat dans une chaîne de supermarchés d'alimentation ont été remis à des familles.

Toute l'aide de SOS-Richelieu est d'ailleurs versée sous forme de bons d'achat, soit en biens, en matériaux de construction ou même en main-d'oeuvre.

Cependant, M. Fecteau note que la distribution d'aide n'est pas une mince affaire et doit être administrée sur le long terme.

Il souligne que des discussions sont en cours avec le ministère de la Sécurité publique afin d'accélérer le traitement des dossiers et l'ensemble des procédures.

Selon M. Fecteau, les sinistrés ont parfois du mal à obtenir des informations et certains sont frustrés par cette situation.

Dans d'autres cas, les investissements requis pour «immuniser» des demeures - comme l'exige le décret gouvernemental qui leur permet de demeurer en zone inondable - sont trop importants par rapport à la valeur de la maison, mais les propriétaires hésitent à abandonner leur résidence, ce qui retarde de nombreux règlements.