Le plus radical des regroupements étudiants, l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), n'abandonne pas sa lutte pour la gratuité scolaire et se dotera d'un plan d'action stratégique le 6 avril prochain dans le cadre d'un congrès à Québec.

La coporte-parole de l'ASSÉ, Blandine Parchemal, indique que les associations membres procèdent actuellement à des votes pour définir la stratégie à suivre au cours des prochaines semaines.

Mme Parchemal n'écarte aucun moyen de pression, que ce soit des manifestations, des débrayages occasionnels et même une grève générale illimitée à plus long terme.

La coporte-parole affirme qu'une nouvelle lutte débute pour contrer l'indexation des frais de scolarité imposée par le gouvernement Marois.

Blandine Parchemal estime que le «printemps érable» a été une grande victoire pour le mouvement étudiant, et qu'une deuxième vague de contestation pourrait contribuer à faire reculer le gouvernement. Elle rappelle que les hausses des droits de scolarité du gouvernement Charest ont été annulées en raison du «printemps érable» et que la loi 78 a été abolie.