Les représentants des associations étudiantes de la CLASSE sont réunis toute la journée, à Montréal, pour décider de la suite à donner au mouvement de débrayage étudiant.

À la veille de la rentrée universitaire, la plus militante des associations est prise entre deux chaises: elle appelle à la poursuite de la grève étudiante, mais la grande majorité de ses membres ont voté pour un retour en classe les uns après les autres dans les deux dernières semaines.

Seuls la Faculté des sciences humaines, la Faculté des arts et le département de sciences politiques de l'UQAM ont voté en faveur de la poursuite du mouvement, en plus d'une poignée de petites associations de l'Université de Montréal. Il ne reste aucun cégep en grève dans la province.

Rencontre après les élections

Les délégués devront se prononcer sur une dizaine de propositions au cours de la journée. La réunion se tient à l'Université McGill.

Le leadership de la CLASSE, son conseil exécutif, propose d'exiger «une rencontre avec le gouvernement le plus tôt possible après le 4 septembre», peu importe la formation politique qui prend le pouvoir à Québec.

À cette occasion, l'association devrait revendiquer «le maintien des bonifications promises à l'aide financière aux études en plus de l'annulation de la hausse des frais de scolarité», selon le conseil exécutif.

Une association, celle du cégep Maisonneuve, veut aussi enlever le droit de vote aux associations étudiantes qui ne sont plus en grève.