Les représentants de deux associations étudiantes, celle du cégep Saint-Laurent et celle de la faculté des sciences humaines de l'UQAM, appellent leurs collègues qui étaient en grève au printemps dernier à reconduire ces mandats malgré l'élection et leur promettent des appuis de l'extérieur.

Ils affirment que des supporters de partout au Québec, mais aussi de l'Ontario et même des États-Unis se promettent de venir leur prêter-main-forte si des blocus doivent être érigés devant les établissements en question.

Les étudiants de sciences humaines de l'UQAM ont voté en faveur de la grève jusqu'à l'obtention de la gratuité scolaire et leur association estime que rien ne laisse entrevoir une réponse positive à cette revendication de demeurer en grève.

Quant à la possibilité d'une victoire du Parti québécois, qui a promis d'abroger la Loi 78 et d'annuler la hausse des droits de scolarité, ils font valoir que ce n'est pas parce qu'un parti promet quelque chose qu'il va le faire.

Les porte-parole de la CLASSE ont indiqué depuis le début qu'ils ne donneraient pas de mot d'ordre en ce sens mais les deux associations étudiants, qui sont membres de la CLASSE, disent avoir obtenu des mandats de leurs propres assemblées générales pour le faire.

De son coté, la Fédération des cégeps appelle les étudiants à participer en grand nombre aux assemblées générales de leurs associations dans les cégeps affectés mais pour les raisons contraires.

La fédération dit ne plus avoir aucune marge de manoeuvre pour le réaménagement du calendrier, ce qui signifie que les sessions devront être annulées si elles devaient être perturbées à nouveau.