L'avocat qui représente Bernard Trépanier dans la cause criminelle du Faubourg Contrecoeur déplore certaines méthodes employées à la commission Charbonneau. L'arrogance figure parmi ses doléances.

Me Daniel Rock a été interrogé par les journalistes, lundi, à la sortie de la salle d'audience de la Cour supérieure, où son client et les autres accusés du Faubourg Contrecoeur devaient comparaître. Aucun n'y était, en raison de ce que Me Rock a qualifié d'«imbroglio».

Me Rock a toutefois profité de l'occasion pour dire ce qu'il pensait de la façon dont son client est dépeint à la commission Charbonneau. Il estime que M. Trépanier, surnommé monsieur 3%, est victime d'attaques malveillantes, alors qu'il n'a pas été jugé et qu'il attend son procès. «C'est un bras du gouvernement qui, jour après jour, publie des nouvelles sur mon client. Alors on verra ce qu'on fait avec ça.» Me Rock déplore aussi l'arrogance envers certains témoins.

Son client passe l'hiver en Floride avec sa femme, mais il est prêt à venir si sa présence est requise, assure Me Rock. Il déplore le fait que la Commission a envoyé un «subpoena de quatre mois» à M. Trépanier - de ces jours-ci à juin -, ce qui est totalement ridicule, selon lui.