Un entrepreneur en construction qui doit être entendu par la Commission Charbonneau lundi a déposé jeudi une requête pour que son nom soit tu jusque-là, et que les images et les extraits sonores de son témoignage ne puissent être diffusés que lorsque son témoignage sera terminé. Sa requête aurait été acceptée par la présidente de la commission.

Le contenu de son témoignage, toutefois, pourrait être rapporté par les médias en temps réel. Ce ne sont que les images et le son qui seraient touchés par une transmission en différé, selon la requête présentée jeudi par son avocat, Me Stéphane Angers.

La requête a été soumise par Me Angers et, comme les trois avocats des médias ne s'y opposaient pas, la juge France Charbonneau a pris la requête en délibéré.

Me Angers s'est appuyé sur trois rapports médicaux de psychiatres pour étayer sa requête. Il a parlé d'un état médical exceptionnel, sans plus de détails.

Son client entrepreneur se dit toutefois prêt à collaborer avec la commission.