La fusillade à Ottawa a provoqué une onde de choc à l'Assemblée nationale, où les mesures de sécurité ont été renforcées. Le premier ministre Philippe Couillard n'a pas exclu que l'attentat soit lié à celui de Saint-Jean-sur-Richelieu survenu lundi.

Les effectifs de sécurité ont été augmentés. À l'extérieur, la présence policière était bien visible. Des voitures de police et un fourgon de la Sûreté du Québec se sont stationnés à quelques mètres du bâtiment principal. Des agents en uniforme se sont postés devant la guérite. Ils s'ajoutaient ainsi aux constables spéciaux qui contrôlent normalement l'accès au bâtiment.

Les visites ont été suspendues au parlement mais aussi à l'édifice abritant la bibliothèque. La circulation dans les bâtiments et dans l'enceinte extérieure a été restreinte, a également indiqué la Direction de la sécurité.

Période de questions maintenue

À l'intérieur, plus d'une demi-douzaine de policiers armés ont surveillé les débats au Salon bleu. Les travaux parlementaires n'ont pas été perturbés malgré tout. La période de questions a eu lieu comme prévu en matinée, tout comme la réunion de la commission parlementaire chargée d'étudier la réforme du système de santé.

La fusillade à Ottawa a rappelé le douloureux souvenir de la tuerie perpétrée par le caporal Denis Lortie à l'Assemblée nationale il y a 30 ans. Le drame avait fait 3 morts et 13 blessés.