(Montréal) L’habitude était bien implantée à l’entrée des restaurants, cinémas, bars et autres lieux publics : celle de sortir son téléphone pour montrer sa preuve vaccinale.

Or, dès samedi, il ne sera plus nécessaire de présenter le passeport vaccinal au Québec pour accéder aux lieux qui étaient visés par cette mesure en vigueur depuis le 1er septembre.

La Direction générale de la santé publique du Québec estime que le passeport vaccinal s’est avéré « un outil précieux pour encourager la vaccination et pour protéger la population en diminuant les risques de contagion ».

Dans ses recommandations du 14 février dernier, elle relève toutefois que deux millions de Québécois auraient été en contact avec le virus, et que « ces personnes, qu’elles soient vaccinées ou non, auraient un risque extrêmement faible d’être contagieuses après leur maladie et/ou d’être recontaminées par ce même virus ».

Aussi, les risques de contagion ne sont pas diminués dans les mêmes proportions qu’avec le variant Delta, largement dominant lorsque le passeport vaccinal a été implanté, souligne-t-elle.

À l’abandon de la politique du passeport vaccinal dans des lieux publics s’ajoute la levée de la majorité des restrictions liées à la COVID-19.

À partir de samedi, la capacité d’accueil dans tous les lieux publics du Québec sera portée à 100 %. De plus, il n’y aura aucune limite de capacité par table dans les restaurants, les bars, les tavernes et les casinos et ces établissements pourront tous revenir à leurs heures normales d’activité.

C’est également le retour des activités de danse et de karaoké.

Aucune restriction quant au nombre de participants pour les activités de nature sociale ne sera imposée dans une salle louée.

Le registre des visiteurs dans les résidences privées pour aînés sera retiré.

Également à partir de samedi, les « cas contacts » n’auront plus besoin de s’isoler.

Il faudra toutefois attendre « au plus tard à la mi-avril » pour la fin de l’obligation du port du masque dans tous les lieux publics, excluant les transports publics. Dans ce dernier cas, la levée de l’obligation viendrait « au plus tôt au mois de mai ».