(Ottawa) L’Agence de la Santé publique du Canada demande instamment à tous les Canadiens de réduire le plus possible leurs contacts afin de ralentir la forte poussée du variant Omicron de la COVID-19.

Dans sa plus récente déclaration, l’administratrice en chef de la santé publique, la Dre Theresa Tam, signale qu’au cours de la plus récente période de sept jours, celle du 23 au 29 décembre, 25 332 nouveaux cas de COVID-19 ont été signalés en moyenne au pays, une augmentation de 141 % par rapport à la semaine précédente.

La Dre Tam assure que la transmission communautaire du variant Omicron se poursuit dans de nombreuses régions du Canada et qu’il est en train de détrôner rapidement Delta comme variant dominant. À son avis, la situation locale peut très vite devenir incontrôlable et une vigilance accrue est nécessaire dans tout le Canada, maintenant et dans les semaines à venir.

Les dernières données provinciales et territoriales montrent qu’en moyenne, 1892 personnes atteintes de la COVID-19 ont été traitées chaque jour dans des milieux hospitaliers du 23 au 29 décembre, une hausse de 23 % par rapport à la semaine précédente. Cela comprend notamment une moyenne de 476 personnes aux soins intensifs, une hausse de 3,7 % par rapport à la semaine précédente, et une moyenne de 22 décès signalés chaque jour, du 23 au 29 décembre.

En date de mercredi dernier, les provinces et les territoires avaient administré plus de 67 millions de doses de vaccins contre la COVID-19. Les dernières données provinciales et territoriales indiquent que plus de 82 % de la population a reçu au moins une dose de vaccin et que plus de 76 % est entièrement vaccinée. De même, plus de 6,5 millions de personnes ont reçu une troisième dose de vaccin.

Dans sa déclaration, Theresa Tam insiste aussi sur la nécessité pour les Canadiens de prendre soin de leur santé mentale. Elle rappelle qu’un grand nombre d’entre eux ont signalé des sentiments accrus de solitude et une dégradation de leur santé mentale au cours de la pandémie.

La Dre Tam suggère notamment de communiquer avec un ami ou un membre de la famille pour parler des émotions difficiles. Elle signale que bien que les moyens virtuels de connexion ne remplacent pas le temps passé en personne avec les êtres chers, ils peuvent contribuer à réduire la solitude et à créer et renforcer des liens pendant cette période.