(Ottawa) Les tests de dépistage aux aéroports ont augmenté de manière significative depuis que le gouvernement fédéral a annoncé qu’ils seraient obligatoires pour tous les voyageurs aériens, à l’exception de ceux en provenance des États-Unis. Mais l’objectif de 100 % n’est pas encore atteint.

Le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos, a annoncé les plus récentes données à ce sujet lors d’une conférence de presse vendredi matin.

Le 30 novembre, date à laquelle les nouvelles mesures aux aéroports ont été annoncées, l’ensemble des aéroports canadiens réussissaient à administrer environ 11 000 tests de dépistage par jour. En date du 9 décembre, le nombre avait augmenté à 17 000 tests par jour, soit une augmentation d’environ 50 %.

Pour l’aéroport de Montréal seulement, le nombre de tests avait augmenté de 2128 tests par jour à 3033 tests par jour dans cette même période.

Selon le ministre Duclos, l’objectif du gouvernement fédéral est « à mi-chemin ». Il a déclaré qu’il faudrait que les aéroports canadiens administrent quelque 23 000 tests par jour pour pouvoir couvrir l’ensemble des voyageurs aériens qui proviennent de pays autres que les États-Unis.

Des compagnies privées seront appelées en renfort afin d’atteindre cet objectif le plus rapidement possible.

Les nouvelles mesures fédérales aux aéroports ont été annoncées le 30 novembre afin de prévenir la propagation du variant Omicron, qui est maintenant présent dans sept provinces et territoires au pays.

Tests rapides

Le gouvernement fédéral a également l’intention d’envoyer des millions de tests rapides aux provinces et aux territoires qui en ont fait la demande à l’approche du temps des Fêtes.

Depuis le début de la pandémie, Ottawa en a commandé 95 millions, dont 86 millions qui ont été livrés aux provinces et aux territoires déjà. La grande majorité de ces tests sont restés inutilisés jusqu’à maintenant, mais le ministre Duclos se réjouit qu’il y ait un intérêt soudain pour ceux-ci.

Il promet de répondre aux demandes des provinces et territoires qui en réclament 35 millions de plus.