(Washington) Un traitement d’anticorps de synthèse développé par Regeneron réduisait de 80 % les risques de contracter une forme symptomatique de la COVID-19, et ce jusqu’à huit mois après avoir reçu l’injection, a annoncé lundi la firme de biotechnologie américaine.

Ces résultats « sont particulièrement importants pour ceux qui ne réagissent pas aux vaccins contre la COVID-19, y compris les personnes immunodéprimées », a souligné Myron Cohen, scientifique à l’université de Caroline du Nord, en charge de mener les essais financés par l’État américain.

L’étude a été réalisée auprès de plus de 1600 personnes. La moitié d’entre eux a reçu le traitement (une injection), l’autre un placebo.

Durant une période de suivi de deux à huit mois, sept cas de COVID-19 ont été recensés dans le groupe ayant reçu le traitement contre 38 chez ceux ayant reçu le placebo, une réduction de plus de 80 %.

Mais surtout, personne n’ayant reçu le traitement n’a été hospitalisé, contre six chez le groupe placebo.  

Ce traitement, dont un de ces bénéficiaires les plus célèbres est probablement l’ancien président Donald Trump, bénéficie d’une autorisation d’urgence aux États-Unis pour les personnes à risque.

« Une seule dose de REGEN-COV offre une protection à long terme contre la COVID-19, y compris dans les moments de très forte exposition, dans son foyer, et à plus long terme pendant une exposition continue plus large », a salué George Yancopoulos chef de la direction scientifique chez Regeneron.