L’ensemble des travailleurs du milieu de la santé et des services sociaux peuvent maintenant se faire inscrire pour être vaccinés, ont annoncé samedi les autorités québécoises.

Toutefois, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a indiqué que l’invitation ne concerne que « les personnes qui ont un contact direct avec des patients dans le cadre de leurs activités professionnelles ».

Le MSSS précise que cet appel est lancé auprès du personnel du réseau, des stagiaires et des responsables des ressources intermédiaires et de type familial qui n’étaient pas visés par la phase 1 de la campagne.

Les travailleurs de la santé et des services sociaux ainsi que les stagiaires, à l’emploi d’une clinique privée peuvent aussi s’inscrire, toute comme les travailleurs communautaires en contact direct avec des patients à haut risque, comme les travailleurs de rue en santé mentale, en itinérance et en toxicomanie.

Le personnel des cliniques dentaires, des groupes de médecine de famille, des cliniques médicales privées, des pharmacies, des cliniques de psychologie, d’optométrie, de physiothérapie et d’audioprothésistes peut aussi se prévaloir de la vaccination.

Ces personnes concernées peut s’inscrire sur le site Québec.ca/vaccinCOVID pour prendre rendez-vous. Elles devront apporter une preuve d’emploi, comme l’adhésion à leur ordre professionnel, une carte d’employé avec photo, un talon de paie ou une lettre de l’employeur, avec mention du titre d’emploi.

Plus tôt, le ministère avait indiqué que 73 023 doses de vaccin avaient été administrées au cours des 24 dernières heures.

Il a aussi mentionné que les 71 600 doses d’AstraZeneca reçues vendredi, ainsi que les 179 660 doses reçues précédemment, seront en transit dans le réseau à partir de samedi et au courant de la semaine prochaine.

Dépistage

Le MSSS a aussi annoncé que les travailleurs de la santé devront prouver à leur employeur qu’ils ont été vaccinés contre la COVID-19 à la suite de l’adoption d’un arrêté ministériel.

Les travailleurs n’ayant pas une dose de vaccin depuis plus de 14 jours ou qui refusent de fournir une preuve de vaccination devront se soumettre à un dépistage préventif récurrent. Ceux qui s’y refusent « seront réaffectés à des tâches similaires dans un milieu non visé ou placés en retrait sans rémunération si la réaffectation n’est pas possible ou si elle est refusée par les travailleurs ».

« Face au risque croissant que présente la transmission de nouveaux variants hautement contagieux et l’impact envisagé d’éclosions d’envergure dans les milieux où se trouvent des usagers vulnérables ou des activités critiques au maintien des services à la population, le ministère de la Santé et des Services sociaux juge qu’un rehaussement des mesures de protection est nécessaire afin de réduire les risques d’introduction du virus dans certains milieux », a expliqué le ministère par communiqué.

Ces mesures sont entrées en vigueur samedi.