Bien que les cas de COVID-19 dans les écoles soient bien contrôlés pour l’instant, Montréal passera probablement en zone jaune la semaine prochaine en raison du nombre de cas dans la population et du taux de positivité observé.

La Dre Mylène Drouin, directrice de la santé publique de Montréal, a relevé que ses équipes travaillent bel et bien sur deux éclosions scolaires « dont les cas se comptent sur les doigts d’une main ».

Officiellement, à Montréal, mercredi matin, il y aurait donc 69 cas dans 64 écoles.

Les deux éclosions en milieu scolaire concernent une transmission d’enseignant à élève dans un établissement et dans l’autre, une transmission entre enfants.

La Dre Drouin a insisté sur le fait que seules les familles contactées par la santé publique doivent se faire tester, histoire d’éviter les engorgements et les files d’attente.

La personne qui est considérée comme ayant infecté les autres doit s’isoler 10 jours. Les cas contacts, eux, doivent être à l’écart pendant 14 jours.

Peut-on vraiment se fier aux listes d’écoles touchées, listes qui ne semblent pas être mises à jour très rapidement ?

La Dre Drouin a reconnu qu’il y a un certain « rodage » en cours.

Mais la santé publique de Montréal est en contact étroit avec les milieux scolaires, soutient la Dre Drouin, soulignant être déjà au fait de cas qui inquiètent avant même que les laboratoires donnent les résultats.

La Dre Drouin a relevé qu’il n’y a pas eu de nouveaux cas émanant de bars et que le problème se situe nettement dans les rassemblements privés, dans les maisons, de même que lors de mariages.

« Il faut que la population nous aide », a plaidé Dre Drouin, invitant chacun à la plus grande vigilance.

Dans les CHSLD, les cas sont également bien contenus, comme dans les écoles, a-t-elle dit.

Dans certains quartiers, les taux de positivité commanderaient que les gens se fassent davantage tester et la santé publique, disant le constater, y travaille. Il s'agit notamment de Saint-Léonard, Bordeaux-Cartierville, Snowdon et Parc-Extension.