(Ottawa) Une application canadienne pour téléphone portable destinée à prévenir les utilisateurs qui auraient été en contact étroit avec une personne déclarée positive à la COVID-19 passe maintenant en phase « bêta » de ses tests.

Les « tests bêta », avec de vraies personnes, visent à identifier des bogues et autres problèmes de cette application de « traçage numérique ».

Le premier ministre Justin Trudeau avait annoncé en juin dernier que cette application serait prête à être testée à partir du début du mois de juillet, uniquement en Ontario, mais ces tests ont été retardés de trois semaines, pour des raisons que le gouvernement n’a jamais précisées.

Le Service numérique canadien, une agence qui met en ligne les services fédéraux, invite maintenant les citoyens à s’inscrire et à mettre l’application à l’épreuve pendant deux à quatre jours. Les participants seront invités à effectuer certaines tâches avec l’application et à indiquer à quel point elle fonctionne pour eux.

Lorsqu’elle sera entièrement fonctionnelle, l’« application mobile de notification d’exposition du gouvernement du Canada », communément appelée pour l’instant « Alerte COVID », doit pouvoir retracer les emplacements des téléphones sans collecter de données personnelles de manière centralisée, en utilisant des identifications numériques uniques à chaque téléphone.

Les utilisateurs peuvent ensuite être informés si leur téléphone a récemment été à proximité de celui d’une personne qui, plus tard, a été déclarée positive au coronavirus.

Dans la phase « bêta » de ces tests, le Service numérique canadien précise que l’application enverra de « fausses alertes », pour s’assurer que le système fonctionne bien.