(Montréal) La société biopharmaceutique québécoise Medicago et le géant pharmaceutique britannique GSK ont annoncé mardi une collaboration en vue de développer et d’évaluer un vaccin candidat contre la COVID-19.

Le projet réunira les particules pseudo-virales du coronavirus recombinantes (PPVCo) de Medicago et le système adjuvant à usage pandémique de GSK. Les PPVCo imitent la structure du virus qui cause la maladie à coronavirus (COVID-19), de sorte que le système immunitaire est ensuite en mesure de le reconnaître et de l’attaquer.

L’utilisation d’un adjuvant pourrait amplifier la réponse immunitaire et réduire la quantité d’antigène requis dans chaque dose, permettant ainsi de produire plus de doses du vaccin et de protéger plus de gens.

Les résultats précliniques ont montré que le vaccin candidat PPVCo de Medicago était associé à un taux élevé d’anticorps neutralisants après l’administration d’une seule dose avec adjuvant.

Les essais cliniques de phase I devraient commencer à la mi-juillet.

Les sociétés fabriqueront les antigènes vaccinaux contre la COVID-19 à l’aide de la plateforme de production sur plantes de Medicago. Cette technologie consiste à utiliser les feuilles d’une plante comme bioréacteurs pour produire la protéine de spicule qui s’assemble en PPV, lesquelles seront utilisées dans la composition du vaccin candidat.

Grâce à cette technologie combinée au système adjuvant de GSK, les sociétés croient être en mesure de fabriquer environ 100 millions de doses d’ici la fin de 2021.