(Montréal) Des chercheurs américains pourraient avoir identifié le talon d’Achille du coronavirus.

Leur découverte concerne la protéine de spicule que le coronavirus utilise pour s’attacher aux cellules humaines et les infecter.

Selon ce que rapporte en ligne le journal scientifique Nature, des chercheurs du Centre de recherche en cancérologie Hutchinson, à Seattle, ont créé plus de 3800 variations de cette protéine, en modifiant un amino-acide à la fois.

Des tests ont démontré que certaines de ces variantes se lient aux cellules humaines aussi efficacement que la protéine de spicule du coronavirus.

Ces tests ont aussi permis aux scientifiques d’identifier les amino-acides qui, s’ils sont modifiés, interfèrent avec la capacité de la protéine de spicule à s’attacher aux cellules de l’hôte.

Cela pourrait mener au développement de molécules qui neutraliseront la capacité du virus à infecter les cellules humaines.