Un sondage mené auprès de Canadiens d’origine ou de descendance chinoise révèle que 43 % des répondants ont déclaré avoir été menacés ou intimidés depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Le sondage, réalisé en ligne par l’Institut Angus Reid en partenariat avec l’Université de l’Alberta, a également révélé que la moitié des personnes interrogées avaient été la cible de quolibets ou d’insultes en raison de la crise de santé publique.

Près d’un tiers des répondants — 30 % — ont déclaré avoir fréquemment vu des graffitis racistes ou des messages sur les réseaux sociaux depuis le début de la pandémie. Presque autant — 29 % — ont déclaré qu’on leur avait souvent fait sentir qu’ils représentaient une menace pour la santé et la sécurité d’autrui.

Plus de 60 % des personnes interrogées ont déclaré avoir changé leur routine quotidienne pour éviter les rencontres désagréables pendant la crise. Un peu plus de la moitié craignaient que les enfants asiatiques soient victimes d’intimidation à leur retour à l’école.

L’enquête a été menée en ligne du 15 au 18 juin auprès de plus de 500 adultes canadiens qui se déclarent d’ethnicité chinoise ; de ce nombre, 44 % sont nés au Canada. Les experts en recherche et en méthodologie estiment qu’il est impossible d’attribuer une marge d’erreur à un sondage réalisé en ligne, puisque la méthode d’échantillonnage est non probabiliste.