(Ottawa) Le premier ministre du Canada et ses 13 homologues des provinces et des territoires ont convenu jeudi lors de leur conférence téléphonique de la nécessité de maintenir des mesures de santé publique strictes à la frontière avec les États-Unis pendant la crise du nouveau coronavirus.

Cette nécessité leur est apparue plus importante dans un contexte de relance graduelle des économies, selon un compte rendu des discussions transmis par l’entourage du premier ministre Justin Trudeau.

Depuis le 21 mars, le Canada et les États-Unis restreignent tout passage non essentiel à leur frontière, y compris pour le tourisme et les activités à des fins de loisirs. La date de levée de cette mesure demeure jeudi prochain, le 21 mai, jusqu’à nouvel ordre.

Le premier ministre du Canada a souligné l’étroite collaboration en cours avec les États-Unis et s’est engagé à tenir ses homologues informés au sujet des mesures frontalières.

Les premiers ministres ont aussi convenu que le dépistage et la recherche des contacts seront essentiels à la réussite de la relance de l’économie. Ils ont discuté de la façon dont le gouvernement fédéral peut aider les provinces et les territoires à cet égard.

Le gouvernement du Canada dit adopter une approche pangouvernementale, globale et coordonnée pour répondre à la COVID-19.

La vice-première ministre du Canada, Chrystia Freeland, a pris part à la conférence téléphonique de jeudi, la neuvième du genre depuis le début de l’éclosion de la maladie qui a infecté jusqu’ici plus de 73 000 personnes au pays et fait 5468 morts, dont plus de la moitié au Québec.