Dans le stationnement de l’aréna de Verdun, actuellement en réfection, se trouve un immense chapiteau blanc, érigé en 11 jours. À l’intérieur, des civières d’ambulance, des lavabos et des lits d’hôpitaux. Il s’agit de la nouvelle annexe de l’hôpital de Verdun.

Elle permettra d’éviter la contamination avec les autres usagers, visiteurs et employés de l’hôpital de Verdun. C’est une unité d’hospitalisation normale, avec tout l’équipement médical et de protection nécessaire. Comme une continuité de l’établissement, les équipes de l’hôpital de Verdun s’y retrouveront.

Les 34 chambres isolées qui composent l’infrastructure permettront d’éviter les débordements et la contamination. Le virus est traître et excessivement contagieux, souligne le DJocelyn Barriault, chef de l’urgence. Pour le combattre, il est primordial que les patients soient placés dans des chambres différentes. Or, cette façon de procéder limite la capacité d’accueil de l’hôpital, explique-t-il.

Pour le moment, seuls les patients en attente de statut COVID-19 ainsi que d’autres malades dans un état stable seront accueillis dans la nouvelle unité dès cet après-midi. Les visiteurs gravement malades demeurent aux soins intensifs.

Nouvelle annexe de l'hôpital de Verdun
  • PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

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Actuellement, le personnel soignant appréhende la COVID-19, mais aussi la vague de patients restés chez eux pendant une longue période, signale Jocelyn Barriault.

L’annexe a été conçue pour s’adapter au climat québécois et offrir un confort optimal compte tenu des circonstances : plancher chauffant, climatiseurs et tablettes iPad mis à la disposition du personnel et des patients pour leur permettre de communiquer avec leur famille. Les visites des proches ne sont pas permises.

« On est en zone de guerre, mais c’est quand même une zone de guerre de luxe. Pour gérer la crise, on a besoin de ça. Certains indicateurs concernant le virus font qu’on va peut-être vivre avec longtemps », juge le DBarriault.