(Québec ) Le premier ministre François Legault a confirmé mercredi le décès d’un premier Québécois en raison de la COVID-19. Il s’agit d’une personne âgée de la région de Lanaudière.

Selon le plus récent bilan du gouvernement, 94 Québécois ont contracté le coronavirus dans la province. De ce nombre, 6 personnes sont hospitalisées, dont 4 aux soins intensifs. La personne décédée a été en contact avec des gens qui revenaient de voyage. Elle vivait dans un établissement pour personnes âgées.

Le directeur national de la santé publique, Horacio Arruda, a répété aux Québécois qui rentrent au pays qu’ils doivent s’isoler pendant 14 jours, qu’ils présentent des symptômes ou non. « C’est une question de vie ou de mort » pour les gens les plus vulnérables dans la société, a-t-il dit, ajoutant que « ce n’est pas le Dr Arruda qui a un gros trip d’enfermer du monde à la maison, ça a des conséquences sur ma vie personnelle ».

M. Legault a pour sa part assuré mercredi que « notre réseau de la santé est prêt », même si « la bataille va être dure, la bataille va être longue ». En retardant certaines chirurgies, les hôpitaux ont 2300 lits de disponibles dès maintenant, alors que six personnes sont hospitalisées. « Il y a toute une marge de manœuvre avant de penser que le système de santé soit congestionné », a dit le premier ministre.

Québec rappelle également aux personnes qui travaillent toujours avec le public de maintenir une distance sécuritaire de 1 mètre entre individus. Le gouvernement suggère aux clients d’utiliser des cartes de débit ou de crédit plutôt que de l’argent comptant, mais ne veut pas demander à ceux sur le marché du travail de retourner à la maison, notamment ceux qui sont dans le commerce.

« C’est important que la société continue de fonctionner », a dit M. Legault, précisant toutefois qu’il pourrait y avoir de nouvelles fermetures au cours des prochains jours.

Plus tôt en journée, mercredi, Québec a demandé aux citoyens de ne pas utiliser des masques pour se protéger de la COVID-19, une mesure qui n’est pas efficace et qui risque « de causer une pénurie dans le réseau de la santé ».

Depuis le début de la pandémie, un Québécois parmi ceux qui sont infectés aurait guéri de la COVID-19.