Chaque dimanche, La Presse diffuse le contenu des As de l’info, une plateforme numérique jeunesse entièrement consacrée à l’actualité quotidienne.

Raphaëlle n’a jamais abandonné son rêve

Raphaëlle Tousignant est passionnée de sport. Mais à l’âge de 10 ans, elle est frappée par un cancer qui la laisse handicapée. Son rêve de devenir une grande athlète bascule. Qui aurait cru que, malgré cela, elle participerait au Championnat du monde de son sport préféré ? Encore plus incroyable : elle sera la seule fille de son équipe ! On te raconte son histoire digne d’un film.

Le sport dans l’âme

Raphaëlle est une jeune femme de 20 ans de Terrebonne qui a toujours aimé bouger. Jeune, elle pratiquait différents sports comme le soccer et la danse. Mais à 8 ans, son père lui a fait découvrir la ringuette, activité dont elle est tombée immédiatement amoureuse.

Un jour, alors qu’elle jouait à la ringuette, Raphaëlle a fait une vilaine chute et s’est fait mal à la hanche. Au début, elle se disait qu’elle allait se rétablir. Elle était bien loin de se douter que cet accident allait bouleverser sa vie au grand complet…

Le moment qui a tout changé

Quelques mois après sa chute, Raphaëlle continuait d’avoir mal. Elle est allée consulter un médecin, qui lui a annoncé une bien mauvaise nouvelle : elle était atteinte d’un cancer. Et pour préserver sa santé, elle devait se faire amputer la jambe droite.

« J’ai pleuré quand j’ai su que j’allais me faire amputer. Ce n’était pas parce que je n’allais plus marcher, car il y a des options pour ça, mais vraiment parce que j’avais peur de ne plus pouvoir faire de sport », raconte Raphaëlle dans une entrevue au journal La Presse.

Toutefois, tout a changé quand son père lui a parlé du parahockey. Ce sport ressemble beaucoup au hockey, mais a été adapté pour les personnes qui ont un handicap au niveau des jambes. Les joueurs se déplacent avec une luge à laquelle sont fixées deux lames de patin.

PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DU DÉFI SPORTIF ALTERGO

Raphaëlle Tousignant en action

Une championne est née

Une fois guérie, Raphaëlle a essayé le parahockey. Ça a été le coup de foudre !

La jeune fille a progressé rapidement, si bien qu’à 14 ans, elle a intégré l’équipe féminine canadienne sénior. Puis, à 16 ans, elle a représenté le Québec lors des Championnats nationaux masculins.

Et oui, tu as bien lu ! L’équipe féminine de parahockey canadienne ne compétitionne pas à l’international. Mais Raphaëlle est tellement douée qu’elle a été prise dans l’équipe masculine.

Et son ascension ne s’arrête pas là. Dernièrement, Raphaëlle a appris qu’elle va représenter le Canada au Championnat du monde masculin de parahockey. Ce sera la première fois de l’histoire qu’une Canadienne participe à cette compétition.

« J’étais un peu sous le choc, avoue-t-elle. Encore à ce jour, je le réalise, mais pas complètement. On dirait que j’ai tellement voulu ça pendant des années et même si ça arrive, on dirait que je vais juste y croire quand je vais y être. »

Son prochain objectif ? Participer aux Jeux paralympiques. Le problème, c’est qu’il n’existe pas encore de volet féminin en parahockey aux Jeux paralympiques. Raphaëlle espère donc qu’elle sera en mesure de faire bouger les choses pour que d’autres sportives comme elle puissent pratiquer leur sport préféré sur la scène la plus prestigieuse du monde.

D’après un article de Justin Vézina, La Presse

Sa mission : protéger tous les élèves

PHOTO FOURNIE PAR LES AS DE L’INFO

Jean-François Bernier, avocat, protecteur national de l’élève

À l’école, il peut arriver des évènements dérangeants. Par exemple, un enseignant qui hurle en classe ou un enfant qui fait de l’intimidation. Comment dénoncer ces situations ? Dès la prochaine rentrée scolaire, il y aura une façon simple de porter plainte. Le responsable de ce nouveau service s’appelle le protecteur national de l’élève. On lui a parlé.

Pour commencer, pouvez-vous vous présenter ?

Bien sûr ! Je m’appelle Jean-François Bernier et je suis avocat. Depuis des années, je défends les droits des citoyens, en tant que protecteur national des citoyens. Quand on m’a offert le poste de protecteur national de l’élève, j’ai dit oui tout de suite ! Je suis très motivé.

Pourquoi pensez-vous être la bonne personne pour ce rôle ?

Ce qui est le plus important pour moi, c’est le bien-être de tous les enfants et adolescents, peu importe leurs différences. J’ai connu beaucoup de lieux et de personnes différents quand j’étais jeune. Ma mère était monoparentale et nous avons souvent déménagé. J’ai fait cinq écoles secondaires différentes dans cinq régions.

PHOTO FOURNIE PAR JEAN-FRANÇOIS BERNIER

Jean-François Bernier

Ça fait quoi exactement, un protecteur national de l’élève ?

C’est un nouveau poste créé par le gouvernement du Québec. Il y a moi, qui suis le protecteur national, et 17 protecteurs régionaux, qui vont être répartis partout dans la province. Ils vont aller dans les écoles, parler aux comités d’élèves, de parents, etc. Notre but, c’est que tous les élèves se sentent bien et en sécurité à l’école. Concrètement, je vais m’assurer que le système de traitement des plaintes des élèves soit simple et rapide.

Si je veux signaler une situation problématique, comment ça va fonctionner ?

À partir du 28 août prochain, tu pourras appeler ou texter un numéro de téléphone. À la rentrée scolaire, ce numéro sera inscrit sur des affiches dans les écoles et il y aura des annonces sur les réseaux sociaux. Le jour, il y aura une personne qui va répondre, te parler et t’aider. On regarde aussi la possibilité qu’un organisme s’occupe de répondre le soir.

Quel genre de plainte est-il possible de faire ?

Peu importe la situation que tu vis, tu pourras toujours nous appeler. Si tu es victime d’une violence sexuelle, mon équipe va s’occuper de traiter ton dossier de façon très urgente.

Et s’il ne s’agit pas d’une violence sexuelle, qu’est-ce que vous allez faire ?

On va pouvoir te dire quoi faire. Admettons que tu appelles pour dire : « Ma cour d’école n’est pas sécuritaire » ou « Une personne n’est pas gentille avec moi ». En première étape, on va te demander d’essayer de régler la situation avec la personne concernée et un autre adulte. Par exemple, en parlant à ton professeur et à son patron, le directeur. En deuxième étape, on va te diriger vers le responsable des plaintes du centre de services scolaire. Si la situation ne se règle toujours pas, il faut que tu nous rappelles, et on va t’aider directement.

Si je porte plainte, est-ce que mes parents seront automatiquement au courant ?

Si tu as moins de 14 ans, la loi nous oblige à informer tes parents. Toutefois, si tu as plus de 14 ans, on va t’encourager à leur parler, mais tu ne seras pas forcé de le faire.

Votre service va-t-il vraiment améliorer la vie des élèves ?

Oui ! Parce que ce sera le même processus de plaintes dans toutes les écoles primaires et secondaires. Tant dans les écoles publiques que dans les écoles privées, aussi dans les écoles pour adultes et les écoles de formation professionnelle. Je vais m’assurer que tous les élèves soient traités avec équité.

La folie Zelda est de retour

PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Ça se bouscule pour acheter le fameux jeu.

Le monde pense, mange et dort Zelda depuis la sortie du dernier jeu vidéo de la franchise, le 12 mai. Devine quoi ? Dans ce nouveau volet intitulé Tears of Kingdom, la princesse Zelda a encore disparu ! Une grande aventure attend donc notre cher Link, pour le plus grand bonheur des fans.

10 millions d’exemplaires en seulement trois jours !

Les fans attendaient avec impatience Tears of Kingdom. Partout dans le monde, les joueurs ont formé de grandes queues devant les magasins pour tenter de mettre la main sur un précieux exemplaire. D’autres ont patienté de longues heures devant leur console Switch, jusqu’à la fin du téléchargement.

En seulement trois jours, le jeu s’est vendu à plus de 10 millions d’exemplaires. Il devient le jeu le plus rapidement vendu dans l’histoire de la saga Zelda. C’est un nouveau record pour l’entreprise Nintendo. On estime même que le jeu pourrait rapporter plus de 1 milliard de dollars en revenus.

PHOTO FOURNIE PAR NINTENDO

Link

Pourquoi ce jeu est-il si populaire ?

L’histoire de Zelda et des aventures de Link a débuté il y a plus de 35 ans. Depuis le tout premier volet, en 1986, une histoire d’amour est née entre les joueurs et cet elfe armé d’une épée et d’un bouclier.

Il y a donc un petit côté nostalgique qui explique le succès du jeu. Parmi les joueurs, on retrouve bien sûr des jeunes, mais il y a aussi beaucoup de trentenaires qui ont grandi avec le jeu et qui étaient impatients de retrouver l’univers de Zelda.

Il faut aussi dire que Nintendo a usé de stratégie pour faire mousser l’intérêt autour de son nouveau jeu. Avant le lancement, l’entreprise a entretenu le mystère, et ce n’est que petit à petit que des éléments ont commencé à être dévoilés. Cela faisait en sorte que les fans ne savaient vraiment pas à quoi s’attendre !

PHOTO FOURNIE PAR NINTENDO

Link et ses compagnons

Tears of Kingdom est aussi la suite de Breath of the Wild, le précédent volet sorti en 2017. C’est la première fois dans l’histoire de Zelda qu’il y a un lien entre deux jeux et ça, ça plaît vraiment aux joueurs.

Depuis sa sortie le 12 mai, Tears of Kingdom semble cocher toutes les cases espérées par les mordus de jeux vidéo. Est-ce que Nintendo a lancé le jeu de l’année 2023 ? L’avenir nous le dira !

L’actualité au quotidien

Penses-tu bien connaître l’actualité ? Viens faire notre quiz chaque dimanche sur le site des As de l’info pour le découvrir ! Tu pourras aussi y lire des nouvelles rédigées pour toi, les commenter, poser tes questions et participer à des sondages, des quiz et des concours ! Et reviens nous voir chaque dimanche sur le site de La Presse pour des actualités exclusives et plus. N’oublie pas que ta curiosité est un superpouvoir ! Les As de l’info sont une initiative des Coops de l’information.

Consultez le site des As de l’info