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Pas de boulot avant 14 ans !

Peut-être as-tu un petit boulot la fin de semaine ? Moi, enfant, je travaillais deux heures par semaine chez la fleuriste de mon quartier. Cependant, le gouvernement du Québec vient d’annoncer de nouvelles règles qui limiteront le travail des enfants. Je t’explique cette décision.

Quatorze ans. C’est l’âge minimal pour travailler fixé par le gouvernement. Ça veut dire que désormais, si le projet de loi est adopté, les enfants de moins de 14 ans ne pourront plus occuper d’emploi.

Selon le ministre du Travail Jean Boulet, la place d’un enfant est à l’école ou dans des activités parascolaires. « D’abord et avant tout, son premier métier, c’est d’être un élève », a-t-il dit.

Cependant, ce nouveau projet de loi comprend quelques exceptions.

Garder le bébé de la voisine, c’est oui

Le ministre a précisé les cas où des enfants de moins de 14 ans pourront travailler. Il y a le gardiennage, l’aide aux devoirs, les colonies de vacances et les camps de jour. Les youtubeurs, les pratiques artistiques et les petites entreprises familiales échapperont aussi à la future loi.

Toutefois, exception ne veut pas dire liberté totale. Dans tous les cas, les jeunes de 16 ans et moins ne pourront pas travailler plus de 17 heures par semaine durant l’année scolaire.

Pourquoi encadrer le travail des enfants ?

Depuis quelques années, le nombre d’accidents de travail chez les enfants a explosé. Selon une étude, il a augmenté de 540 % chez les 14 ans et moins entre 2017 et 2019. Pour le ministre Jean Boulet, il faut absolument des règles pour protéger les enfants.

Lutter contre le décrochage scolaire

Le gouvernement veut aussi lutter contre le décrochage scolaire. Une étude réalisée par l’Institut de la statistique du Québec montre que plus un jeune travaille d’heures dans une semaine, plus le risque de décrochage est élevé. Le gouvernement espère donc garder les jeunes sur les bancs d’école plutôt que de les voir se diriger trop tôt vers le marché du travail.

Le ministre du Travail a ajouté que l’enfant a besoin de diversité dans ses activités pour se développer, comme le sport, le cinéma, le théâtre… Le ministre a oublié une activité parascolaire très importante : lire les articles des As de l’info !

Identité de genre : qui suis-je ?

Toi, est-ce que les questions d’identité de genre et d’orientation sexuelle t’intriguent, te gênent, t’intéressent ? Ça peut paraître compliqué, toutes ces notions, c’est pourquoi on a eu envie de te les expliquer. Mélanie t’accompagne à travers quatre définitions dans cette vidéo.

Les parents se séparent moins qu’avant

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Chez les parents qui ont eu des enfants à partir de 2010, le taux de séparation est tombé à 13 %.

Quand des parents se séparent, c’est un évènement très difficile, pour eux comme pour leurs enfants. Mais bonne nouvelle, dans les dernières années, les séparations de parents ont diminué ! On t’explique ça.

Il y a des chercheurs qui ont comptabilisé plusieurs chiffres sur les séparations de parents. Ces chercheurs travaillent pour le ministère de la Famille, au gouvernement du Québec.

Ils ont découvert que parmi les parents qui ont eu des enfants entre 1990 et 2009, il y a eu 21 % de séparations. Ça veut dire que dans 1 famille sur 5, les parents se sont quittés.

La bonne nouvelle, c’est que, chez les parents qui ont eu des enfants à partir de 2010, le taux de séparation est tombé à 13 %. C’est donc environ 1 famille sur 10 qui a vécu une rupture.

Le graphique ci-dessous peut t’aider à visualiser ces chiffres.

INFOGRAPHIE LA PRESSE

Taux de séparation après cinq ans

Et l’impact de la pandémie dans tout ça ?

Le ministère de la Famille indique que les résultats proviennent de données de 2017. Ça veut dire qu’ils ne prennent pas en compte un évènement plutôt majeur qui s’est produit à partir de 2020… Eh oui, la pandémie !

Or, on sait que la pandémie, avec les confinements et les pertes d’emplois, notamment, a entraîné beaucoup de stress et de conflits chez de nombreux couples.

De l’autre côté, beaucoup de parents ont affirmé qu’ils passaient plus de temps de qualité en famille pendant la pandémie, a expliqué une porte-parole du Ministère, Esther Chouinard.

Bref, la pandémie pourrait avoir contribué aux séparations, comme elle aurait pu aider à les éviter ! On ne le sait juste pas pour le moment, car on n’a pas encore d’étude pour le vérifier.

Esther Chouinard conclut que les chercheurs devront faire d’autres analyses pour connaître l’impact de la COVID-19 sur les séparations de parents.

D’autres faits intéressants concernant les parents nés entre les années 1960 et 1990 :

— Les parents mariés se séparent moins que les parents non mariés.

— Les parents qui ont fait de plus longues études se séparent moins, alors qu’avant, c’était l’inverse.

D’après un article de Gabriel Béland, La Presse

Tes parents se séparent ?

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