Trop pollué, le fleuve ?
Pour mesurer la qualité de l’eau pour la baignade, on vérifie le taux de coliformes fécaux – la présence de la bactérie E. coli est un indicateur que des bactéries pathogènes contaminent l’eau.
Qu’en est-il du taux d’E. coli dans l’eau du fleuve à Montréal ? Il est très bas. « La qualité de l’eau est excellente, 90 % du temps », dit André Bélanger, de la Fondation Rivières.
La qualité de l’eau baisse dans les heures qui suivent une grosse pluie parce que le trop-plein des égouts est rejeté dans le fleuve. « Mais 24 heures après la pluie, tout est revenu à la normale », dit M. Bélanger. Et pour cause : avec un débit de 10 000 m3 à la seconde, le surplus d’E. coli est rapidement dilué.
Judith Lachapelle, La Presse
Lisez l’éditorial « Oser les eaux du fleuve » Lisez « Des résultats en 15 minutes au lieu de 24 heures »Un enjeu de sécurité
C’est en raison du fort courant et des risques liés à la navigation qu’il est difficile d’aménager des plages dans la région montréalaise.
À titre d’exemple, la Société du Vieux-Port de Montréal estime qu’il est trop dangereux d’installer un bain portuaire dans le bassin Jacques-Cartier en raison de la circulation des navires de croisière. Cela n’a pas toutefois pas empêché le Vieux-Port de Québec de trouver un endroit sécuritaire pour aménager un tel bain.
Alia Hassan-Cournole, conseillère associée à la mairesse Valérie Plante, espère pouvoir trouver une solution prochainement. « On est en train de continuer à faire des études. On ne veut pas attendre encore une dizaine d’années pour l’accès à la baignade. On n’en est plus là », dit-elle.
Judith Lachapelle et Henri Ouellette-Vézina, La Presse
Lisez « L’avenir du bain portuaire dans le Vieux-Port encore nébuleux »Projets à venir
Où se baigner ?
- À la plage urbaine de Verdun
- À la plage du parc-nature du Cap–Saint-Jacques, à Pierrefonds-Roxboro
- À la plage Jean Doré, au parc Jean-Drapeau