Pas moins de 125 kilos de déchets ont été retirés des berges du parc de la Rivière-des-Milles-Îles à Laval, dimanche, grâce à une trentaine de bénévoles à pied, en apnée ou en planche à pagaie.

Pneus, clôtures, beaucoup de styromousse et bien sûr des masques et des gants chirurgicaux : malgré son apparence de propreté, le parc avait bien besoin d’un nettoyage a pu constater l’Organisation bleue, l’organisme à l’origine de cette corvée.

« C’est la première fois qu’on travaillait sur ce site donc on se doutait qu’il y avait un peu de travail à faire, mais on est toujours surpris par les belles quantités de déchets qu’on trouve », indique sa co-fondatrice et biologiste marine, Anne-Marie Asselin.

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Petits morceaux de styromousse trouvés dans la rivière

« Le constat c’est qu’à chaque fois qu’on se mobilise, on trouve des déchets et que même dans nos réserves naturelles, il y a du travail à faire. »

Détritus de la pandémie

Fondée en 2018, l’Organisation bleue organise une vingtaine d’initiatives de nettoyage des berges chaque année. Seulement cette année, ses bénévoles ont pu récolter pas moins de trois tonnes d’immondices, dont deux seulement en juillet, un record.

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Nettoyage du parc et de la Rivière-des-Mille-Îles, en collaboration avec Organisation Bleue et plusieurs autres partenaires.

« On trouve beaucoup cette année de résidus de la pandémie, de masques, de gants, c’est quelque chose qu’on ne voyait pas dans les années passées », explique Anne-Marie Asselin.

Grâce aux données qu’elle récolte méticuleusement, l’Organisation bleue espère pouvoir mener dès l’an prochain des études l’incidence des courants marins sur les déchets retrouvés sur les berges de la province.