Le Québec a célébré vendredi une Saint-Jean-Baptiste marquée par le retour de rassemblements aux airs prépandémiques. La Presse est allée à la rencontre de Québécois festifs à Montréal et à Repentigny.

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, LA PRESSE

« C’est ma première fête nationale », raconte Heverton, immigrant brésilien rencontré au parc La Fontaine. Il vient d’obtenir sa résidence permanente et se sent fier, dit-il. « J’aime bien les Québécois, ils aiment leur culture. » On le voit sur la photo accompagné de Danusa et de Patricia.

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Pascale et son copain sont venus célébrer la Saint-Jean à quelques coins de rue de chez eux, au parc Laurier. « On vient souligner la fierté d’être québécois », explique Alexandre. « Moi, je suis fière tous les jours d’être québécoise », renchérit Pascale.

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Louise, 7 mois, a célébré vendredi sa première fête nationale. On la voit ci-dessus avec son père, Mathieu, d’origine française.

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« Ça fait neuf ans que je suis au Canada », raconte Alexis, qui est passé par Paris après avoir quitté le Bénin. Chaque année depuis huit ans, il se joint à un groupe d’amis dans le même coin du parc Laurier pour partager un repas et prendre un verre à l’occasion de la Saint-Jean. « Ça fait plaisir chaque année de se retrouver ici. »

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Cet homme animait la foule avec énergie au plus grand plaisir des tout-petits à l’église Saint-Paul-de-la-Croix, dans Ahuntsic, où quelques dizaines de personnes se sont rassemblées pour célébrer la fête nationale.

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Le premier ministre du Québec, François Legault, a serré des mains et pris de nombreuses photos avec les fêtards avant de s’adresser à la foule vendredi à Repentigny.

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« Ma blonde est en ligne depuis presque deux heures » pour acheter de la nourriture, soupire Claude. Il est néanmoins très content de voir autant de monde aux célébrations de la fête nationale à Repentigny. « Ça va peut-être réveiller les Québécois face à tout ce qui se passe », dit-il. C’est-à-dire ? « Je trouve qu’on est bien dépendant des autres provinces et d’Ottawa pour rien, et ça ne change pas », explique l’homme affamé.

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Gerarda et Stéphane sont venus de Saint-Jérôme pour voir les Cowboys Fringants en spectacle. Leur fils Maël n’est pas un admirateur cependant. « Il est là pour les feux d’artifice », explique Gerarda en riant.

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« Je suis tellement content de vous voir. On s’est pas vus pendant deux ans, et là, ce soir, on est tous ensemble pour se dire qu’on est fiers d’être québécois ! », s’est exclamé le premier ministre devant une foule qui l’applaudissait et le huait à la fois.

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Les Cowboys Fringants ont entamé la soirée sur l’air des Maisons toutes pareilles, de leur plus récent album, Les antipodes, paru en 2019.