En une semaine, le nombre de cas de variole simienne déclarés au Québec a plus que doublé, passant à 52.

C’est ce qu’a fait savoir le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) dans un tweet publié en fin de journée, mercredi.

Le dernier bilan de Québec, daté du 25 mai dernier, faisait alors état de 25 cas confirmés de la maladie dans la province.

Mercredi, la Santé publique de Toronto a indiqué de son côté qu’un deuxième cas de variole simienne avait été confirmé dans la ville, chez un homme dans la quarantaine.

Le premier cas de la maladie à Toronto avait été confirmé le 26 mai. Six autres cas font toujours l’objet d’une enquête dans la Ville Reine. Neuf cas qui faisaient l’objet d’une enquête ont été déclarés négatifs jusqu’ici.

Au Nouveau-Brunswick, la ministre de la Santé a indiqué de son côté, mercredi, qu’un premier cas suspect de variole simienne avait été découvert.

Une centaine de doses de vaccin au Québec

La variole simienne est une maladie rare qui provient de la même famille de virus qui cause la variole, que l’Organisation mondiale de la santé a déclarée éradiquée dans le monde en 1980.

Les symptômes rapportés consistent principalement en des lésions cutanées au niveau de la bouche et des organes génitaux. Ces signes peuvent être précédés ou accompagnés de fièvre ; de sueurs nocturnes ; de maux de tête ; de ganglions enflés et de douleurs articulaires ou musculaires.

La maladie se résout d’elle-même en deux à quatre semaines dans la majorité des cas. Des cas très rares de complications graves peuvent toutefois survenir.

Jeudi dernier, Québec disait disposer d’une centaine de doses de vaccin, ce qui serait suffisant pour « éradiquer » la maladie de la province, selon le directeur national de la santé publique par intérim, le DLuc Boileau.

Avec La Presse Canadienne