(Québec) Le gouvernement Legault a démenti les affirmations des ingénieurs en grève qui soutiennent que la sécurité est compromise sur le pont Pierre-Laporte et le pont de Québec.

En grève depuis la fin d’avril, les ingénieurs du gouvernement se fondent sur des déclarations sous serment du ministère des Transports pour remettre en cause l’intégrité de ces structures.

En mêlée de presse après la séance du conseil des ministres, mercredi après-midi, le ministre des Transports, François Bonnardel, a soutenu que c’était irresponsable de laisser croire que les structures au Québec sont en danger.

Il a dit que les structures étaient absolument sécuritaires.

En avril, dans une déclaration sous serment devant le Tribunal administratif du travail, une directrice générale du ministère des Transports a soutenu que des travaux aux suspentes du pont doivent être effectués rapidement pour les remplacer, « sans quoi l’intégrité du pont » Pierre-Laporte est compromise, peut-on lire.

Des réparations à la charpente métallique du pont de Québec doivent aussi être effectuées « en urgence », puisqu’elles mettent en cause « la sécurité de la structure du pont ».

Cette déclaration a été déposée pour réclamer le maintien de services essentiels assurés par les ingénieurs du gouvernement.

Les ingénieurs demandent un rattrapage salarial de 14,7 % et d’autres « augmentations économiques ».