(Montréal) Les Québécois se sont réveillés dimanche matin à l’heure d’été puisque montres et horloges devaient être avancées d’une heure au court de la nuit.

Le passage à l’heure avancée est le moment idéal pour vérifier le fonctionnement et la conformité des avertisseurs de fumée dans les logements, rappelle le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM).

Uniquement dans la métropole, les pompiers ont combattu près de 4000 incendies en 2021, dont 319 dans des bâtiments résidentiels et 358 incendies qui étaient liés à des feux de cuisson.

Le passage à l’heure avancée fait toujours l’objet de débats. Les premiers ministres du Québec, de l’Ontario et de la Colombie-Britannique se sont dits ouverts à l’idée d’abandonner le changement d’heure.

Le premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan, a adopté une loi il y a trois ans pour permettre à la province de rester à l’heure d’été à longueur d’année.

Cependant, M. Horgan a déclaré vendredi que sa province n’abandonnera pas le changement d’heure deux fois par an sans que les trois États américains du même fuseau horaire — Washington, l’Oregon et la Californie — ne le fassent également.

M. Horgan espère qu’un projet de loi du gouverneur de l’État de Washington obtiendra l’approbation du Congrès cette année, ce qui signifie que les Britanno-Colombiens pourraient en être à leur dernier changement d’heure.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a également affirmé vendredi qu’il aimerait voir la province s’en tenir à l’heure avancée et qu’il attend avec impatience les longues journées d’été.

La plupart des provinces ainsi que les territoires du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest avanceront leurs horloges d’une heure dans la nuit de dimanche.

Toutefois, le Yukon et la majeure partie de la Saskatchewan gardent l’heure normale tout au long de l’année.