(Montréal) À l’approche du passage à l’heure avancée, dans la nuit du 13 au 14 mars, les services d’incendie rappellent aux citoyens que c’est le bon moment de vérifier le bon fonctionnement de leur avertisseur de fumée, particulièrement en cette période où de nombreuses personnes travaillent de la maison.

Le Service de sécurité incendie de Montréal (SSIM) signale qu’au cours de la dernière année, une hausse de 11 % des incendies résidentiels a été observée sur le territoire de l’île de Montréal : 1336 feux en 2020 comparativement à 1204 en 2019.

Selon les pompiers, cette augmentation serait notamment attribuable au confinement et au télétravail, qui ont obligé les gens à passer beaucoup de temps à la maison.

D’autre part, des données comptabilisées par le ministère de la Sécurité publique révèlent que près de 50 % des incendies résidentiels sont liés à une distraction ou à une erreur humaine.

Les services d’incendie rappellent que l’avertisseur de fumée est obligatoire et qu’il joue un rôle essentiel de prévention des décès et des blessures par le feu.

Le SSIM profite aussi du changement d’heure pour émettre quelques conseils à propos des avertisseurs.

Il faut éviter de les placer près des appareils de cuisson, d’un endroit poussiéreux, d’une salle de bain ou d’un ventilateur pour ne pas qu’il y ait d’alarmes intempestives ou de nuisance au fonctionnement. Il est recommandé de les nettoyer en passant légèrement l’aspirateur à l’extérieur du boîtier.

Il ne faut jamais peinturer les avertisseurs ou les recouvrir d’autres matières.

Depuis le 20 juin 2019, un règlement demande aux citoyens de la ville de Montréal qui vivent dans un bâtiment résidentiel construit avant 1985 de se munir d’avertisseurs de fumée avec pile au lithium inamovible longue durée de 10 ans.