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Photoreportage Les plus gros et les plus vieux arbres du Québec
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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Dans une brume d’automne, ce vieux hêtre de 400 ans domine le cimetière de Sainte-Angèle-de-Monnoir, en Montérégie. Il est un vestige de la forêt ancienne de la vallée du Saint-Laurent, bien avant l’arrivée des colons.
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En fin de vie, le hêtre a résisté à plus de quatre siècles de menaces de toutes sortes : l’urbanisation, le défrichage presque complet de la région, l’agriculture et le verglas de 1998. La fabrique de la paroisse de Sainte-Angèle-de-Monnoir en prend soin pour le conserver encore quelques années.
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C’est au parc La Fontaine que se trouvent les plus gros arbres de Montréal. Une série de peupliers carolins, plantés vers 1916, forment un grand rectangle dans le parc. Plusieurs s’y dressent toujours, près de l’avenue Émile-Duployé. Le plus gros mesure 6,9 m de circonférence, ce qui en fait le plus massif de la métropole.
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Spécialiste du peuplier, Roger Latour se passionne pour ceux de Montréal. Il les mesure, les photographie et les fait connaître au public. « Les arbres remarquables sont des monuments historiques vivants. » Le naturaliste urbain, auteur et blogueur désire que les grands arbres soient protégés. « Les Japonais respectent leurs arbres comme leurs aînés. »
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Ce gigantesque tronc d’arbre mesure 7,2 m de circonférence, s’il faut en croire le naturaliste Roger Latour. Selon lui, ce peuplier deltoïde est le plus imposant de tous les arbres du Québec. Il est enraciné sur les rives du Richelieu, près de Noyan, depuis plus de 100 ans.
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Le peuplier deltoïde est reconnu pour croître très rapidement. Il peut atteindre en quelques décennies une très grande dimension. Au Québec, il est souvent planté pour produire un effet visuel, devant des édifices publics ou de riches propriétés. Il fait partie du patrimoine culturel canadien-français.
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L’érable à sucre de près de 400 ans de L’Hermine, à Havelock. L’érablière offre des visites gratuites pour admirer sa collection d’arbres remarquables.
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C’est sur la colline de Covey Hill, près de la frontière américaine, en Montérégie, que l’on trouve un des rares peuplements de chênes blancs du Québec. Le peuplement s’y régénère depuis des centaines d’années, bien avant que la vallée du Saint-Laurent soit colonisée. Plusieurs ont un très large diamètre, comme celui-ci, de 210 cm de circonférence. Selon des experts, il aurait près de 300 ans.
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C’est à David Lemieux-Bibeau que l’on doit la découverte et la mise en valeur du peuplement de chênes blancs de la colline de Covey Hill. C’est uniquement en 2017 que ce peuplement, inconnu des citoyens de Havelock, a été cartographié et documenté par l’ingénieur forestier.
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Le peuplement fait partie d’un écosystème forestier exceptionnel. Un statut reconnu au Québec, mais sans protection officielle. Le chêne blanc peine à concurrencer les autres arbres de la forêt. Il va se retrouver isolé sur les sols difficiles, comme le roc ou le sable. Le chêne blanc résiste très bien à la sécheresse et aux flammes. Il peut rester à l’état de semis pendant 90 ans. Il pousse très lentement.
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Le plus vieux et le plus gros tilleul du Québec, avec ses 300 ans et ses 563 cm de circonférence, est la propriété de la cabane à sucre L’Hermine, à Havelock.
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