L’ombudsman nommé ce printemps à l’archidiocèse de Montréal, Marie Christine Kirouack, a déjà reçu 45 plaintes formelles en trois mois. Il y a eu notamment 22 plaintes pour abus sexuel, dont six pour des évènements qui se sont déroulés depuis 2010.

« J’ai pu constater la douleur des personnes qui ont communiqué avec moi », a indiqué MKirouack par voie de communiqué. « Souvent, j’étais la première personne à qui ils se confiaient ou qui les croyait. J’espère que le présent rapport encouragera d’autres victimes à porter plainte afin que les abus cessent une fois pour toutes. »

En tout, il y a eu 26 plaintes pour divers abus, dont des abus sexuels, impliquant 29 personnes. Plus de la moitié des abus ont eu lieu avant les années 1970. Les deux tiers des victimes avaient moins de 18 ans, et le quart moins de 10 ans. Près du tiers des abus sexuels sont survenus à répétition.

Parmi les personnes visées, 16 étaient des membres de communautés religieuses, 10 des prêtres et 3 des laïcs employés par une communauté religieuse.

Six personnes ont contacté MKirouack pour sortir formellement de l’Église catholique (apostasie), demandes qui ont donné lieu à des informations sur les procédures à suivre, neuf personnes pour partager leur douleur face aux révélations récentes sur les pensionnats autochtones, et trois personnes pour se plaindre des mesures restreignant l’accès aux églises durant la pandémie.