Le déclenchement anticipé d’élections par le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, reçoit un accueil mitigé de la part des électeurs. Selon la majorité des personnes rencontrées par La Presse dans le Vieux-Port de Montréal vendredi soir, la pandémie de COVID-19 n’est pas un moment adéquat pour entamer une campagne électorale. D’autres sont plutôt indifférents quant au moment choisi.

  • Les élections importent peu à Patricia Wise (à droite), 71 ans, au regard de l’évolution de la pandémie. « Je n’ai pas l’impression qu’il y a quelqu’un pour qui j’ai vraiment envie de voter », lance-t-elle, en disant qu’elle se présentera tout de même aux urnes. Sa sœur Sheila Wise est du même avis. « La priorité est la COVID, de garder les frontières fermées et de s’efforcer de ramener les gens au travail plutôt que de les financer », affirme-t-elle, en mangeant un cornet de crème glacée.

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Les élections importent peu à Patricia Wise (à droite), 71 ans, au regard de l’évolution de la pandémie. « Je n’ai pas l’impression qu’il y a quelqu’un pour qui j’ai vraiment envie de voter », lance-t-elle, en disant qu’elle se présentera tout de même aux urnes. Sa sœur Sheila Wise est du même avis. « La priorité est la COVID, de garder les frontières fermées et de s’efforcer de ramener les gens au travail plutôt que de les financer », affirme-t-elle, en mangeant un cornet de crème glacée.

  • Le déclenchement de la campagne électorale est arrivé beaucoup trop vite, selon Danny Ferron, 53 ans. « Il y a trop de choses qui se passent en même temps que les élections, donc la moitié des gens n’auront pas envie d’aller voter cette année, selon moi », dit-elle, en faisant référence à la pandémie de COVID-19 et à la rentrée scolaire. La femme de Laval affirme qu’elle ira exercer son droit de vote.

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    Le déclenchement de la campagne électorale est arrivé beaucoup trop vite, selon Danny Ferron, 53 ans. « Il y a trop de choses qui se passent en même temps que les élections, donc la moitié des gens n’auront pas envie d’aller voter cette année, selon moi », dit-elle, en faisant référence à la pandémie de COVID-19 et à la rentrée scolaire. La femme de Laval affirme qu’elle ira exercer son droit de vote.

  • Selon Olivier Scanlan (à droite), 42 ans, le premier ministre Justin Trudeau fait un pari risqué en déclenchant des élections. « Il cherche un gouvernement majoritaire, c’est juste parce qu’il veut plus de pouvoirs. Je pense que c’est risqué, ce qu’il fait. À cause de la pandémie, beaucoup de gens pensent qu’il ne faut pas déclencher d’élections, donc [beaucoup] pourraient ne pas voter pour lui », explique-t-il. Sa conjointe, Danielle Scanlan, 42 ans, est d’avis que le processus électoral a débuté au mauvais moment, en raison de la pandémie de COVID-19.

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    Selon Olivier Scanlan (à droite), 42 ans, le premier ministre Justin Trudeau fait un pari risqué en déclenchant des élections. « Il cherche un gouvernement majoritaire, c’est juste parce qu’il veut plus de pouvoirs. Je pense que c’est risqué, ce qu’il fait. À cause de la pandémie, beaucoup de gens pensent qu’il ne faut pas déclencher d’élections, donc [beaucoup] pourraient ne pas voter pour lui », explique-t-il. Sa conjointe, Danielle Scanlan, 42 ans, est d’avis que le processus électoral a débuté au mauvais moment, en raison de la pandémie de COVID-19.

  • « C’est le moment » de déclencher des élections, estime Pajjari Abdallah. « La COVID est là. Donc, on ne peut pas attendre [la pandémie finisse] », ajoute-t-il. « On va suivre notre vie normale. Parmi ça, il y a des élections », renchérit l’homme de 40 ans. M. Abdallah dit « toujours » voter pour les libéraux. « Ils ont fait le maximum avec la crise [sanitaire] », croit-il.

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    « C’est le moment » de déclencher des élections, estime Pajjari Abdallah. « La COVID est là. Donc, on ne peut pas attendre [la pandémie finisse] », ajoute-t-il. « On va suivre notre vie normale. Parmi ça, il y a des élections », renchérit l’homme de 40 ans. M. Abdallah dit « toujours » voter pour les libéraux. « Ils ont fait le maximum avec la crise [sanitaire] », croit-il.

  • Gabriel Dicaire (à gauche), 24 ans, a l’impression que son vote a peu d’impact. « Personnellement, je ne trouve pas que mon opinion a changé grand-chose dans quoi que ce soit dans la politique », lance-t-il. Il croit que la campagne électorale s’amorce au bon moment, au contraire de sa copine, Julia Mineault. La femme de 26 ans est également peu intéressée par la politique, mais ira voter.

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    Gabriel Dicaire (à gauche), 24 ans, a l’impression que son vote a peu d’impact. « Personnellement, je ne trouve pas que mon opinion a changé grand-chose dans quoi que ce soit dans la politique », lance-t-il. Il croit que la campagne électorale s’amorce au bon moment, au contraire de sa copine, Julia Mineault. La femme de 26 ans est également peu intéressée par la politique, mais ira voter.

  • « Je pense qu’ils vont être en mesure de rendre ça le plus sécuritaire possible compte tenu de la situation », dit Marie-Candice Hounmenou, selon qui la présence de la COVID-19 n’empêche pas la tenue d’élections. « Ça ne m’empêchera pas d’aller voter, si je sais que des mesures sont mises en place pour que j’aille voter », ajoute-t-elle. La femme de 26 ans songe à réitérer son soutien au Parti libéral, comme l’ont toujours fait ses parents.

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    « Je pense qu’ils vont être en mesure de rendre ça le plus sécuritaire possible compte tenu de la situation », dit Marie-Candice Hounmenou, selon qui la présence de la COVID-19 n’empêche pas la tenue d’élections. « Ça ne m’empêchera pas d’aller voter, si je sais que des mesures sont mises en place pour que j’aille voter », ajoute-t-elle. La femme de 26 ans songe à réitérer son soutien au Parti libéral, comme l’ont toujours fait ses parents.

  • Catherine Ferland (à gauche), résidante de Québec de 56 ans, considère que les élections auraient dû s’amorcer au moment où la COVID-19 aurait perdu du terrain. « Je pense que les gens sont encore trop préoccupés par la pandémie pour penser aux élections », évoque-t-elle. Son conjoint, Daniel Hemond, appuie son point de vue. L’homme de 65 ans ne prévoit pas donner son vote au Parti libéral, dont il critique la gestion des finances du pays.

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    Catherine Ferland (à gauche), résidante de Québec de 56 ans, considère que les élections auraient dû s’amorcer au moment où la COVID-19 aurait perdu du terrain. « Je pense que les gens sont encore trop préoccupés par la pandémie pour penser aux élections », évoque-t-elle. Son conjoint, Daniel Hemond, appuie son point de vue. L’homme de 65 ans ne prévoit pas donner son vote au Parti libéral, dont il critique la gestion des finances du pays.

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